lundi 19 mars 2018



Qu’est-ce que le cancer Tyroide ?
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La thyroïde est une petite glande située dans le cou, en arrière de la pomme d'Adam. Elle libère la thyroxine (T4) : def (La thyroxine est une hormone contenant de l'iode, sécrétée par la glande thyroïde, dont le rôle est d'assurer la régulation de la vitesse du métabolisme et des processus de croissance et de différenciation des tissus)  et la tri-iodothyroxine (T3), des hormones qui augmentent la quantité d'oxygène consommée par l'organisme. Elle stimule la production de nouvelles protéines par les cellules du corps. En régissant la libération de ces 2 hormones, la thyroïde détermine l'intensité du métabolisme dans les organes.

Comment se manifeste le dérèglement de la tyroïde ?
Les dérèglements thyroïdiens se manifestent par une production inadaptée d'hormones thyroïdiennes, à l'origine de deux maladies : l'hypothyroïdie et l'hyperthyroïdie. Le point sur les causes de ces dysfonctionnements aux conséquences importantes sur l'organisme et la qualité de vie.
Qu'est-ce qu'un dérèglement thyroïdien ?

Un dérèglement thyroïdien se caractérise par un fonctionnement anormal de la thyroïde, une glande située à la base du cou. La thyroïde fabrique deux hormones qui jouent un rôle capital dans la régulation du métabolisme. La thyroxine (également appelée T4) et la triiodothyronine (également appelée T3). Certains troubles métaboliques surviennent quand la glande thyroïde ne fournit pas la quantité appropriée d'hormones dans le sang. Les deux principaux dérèglements thyroïdiens sont l'hypothyroïdie et l'hyperthyroïdie.

Les répercussions des dérèglements thyroïdiens (hypothyroïdie et hyperthyroïdie), s'ils ne sont pas pris en charge rapidement, peuvent avoir des conséquences plus ou moins graves sur la santé.

Causes
Thyroïdite de Hashimoto (cause la plus fréquente) : maladie génétique dans laquelle le système immunitaire attaque la glande thyroïde par des anti-corps et altère ainsi son fonctionnement.
Carence en iode (cause fréquente) : L'alimentation est source d'iode, un élément chimique dont la thyroïde a besoin pour fonctionner normalement.

Consequences
Chez le bébé et le jeune enfant
L'hypothyroïdie congénitale fait l'objet d'un dépistage systématique à la naissance. Non traitée, elle peut entraîner un retard de croissance, un ralentissement du développement des apprentissages, un déficit intellectuel ainsi qu'une baisse de l'audition.

Chez l'adulte
Le myxœdème représente une forme grave d'hypothyroïdie. Cette affection se caractérise par la pénétration d'eau dans la peau. Elle entraîne en un œdème au niveau du visage (aspect bouffi). Il s'associe à une peau de coloration jaune (sèche et froide), un épaississement de la langue, et un changement de la voix (rauque). Cette affection comporte un risque de complication grave (coma). Peut également s'observer un risque accru de maladie cardiaque dans la mesure où l'hypothyroïdie entraîne le ralentissement du rythme cardiaque, une hypertension artérielle et l'augmentation des taux de cholestérol.

La fatigue (asthénie) physique et intellectuelle, transpiration excessive, prise de poids (impact toutefois limité), l'infertilité, la baisse de la libido, l'augmentation du risque de maladie d'Alzheimer chez les femmes peuvent être provoquée par l'hyperthyroïdie. D'autre part, en cours de grossesse, peuvent survenir un accouchement prématuré ou fausse couche, une pré-éclampsie ou un décollement placentaire.

Hyperthyroïdie


Résultats de recherche d'images pour « cause consequence traitement thyroide »L'hyperthyroïdie : la thyroïde libère trop d'hormones thyroïdiennes dans la circulation sanguine. Ce dysfonctionnement est plus rare.

Causes
Maladie de Basedow (cause de 3/4 des hyperthyroïdies) : maladie auto-immune dans laquelle des anticorps reproduisent les effets de la TSH (hormone produite par l'anté-hypophyse) et stimulent anormalement la libération d'hormones thyroïdiennes,
Nodules thyroïdiens : les nodules thyroïdiens peuvent entraîner la production excessive d'hormones thyroïdiennes, inflammation de la glande thyroïde. Administration excessive d'hormones thyroïdiennes : notamment dans le cadre du traitement d'un goitre.

Conséquences
En l'absence de traitement, l'hyperthyroïdie peut entraîner des troubles du rythme cardiaque (tachycardie) et augmenter le risque de crise cardiaque, augmenter le risque d'ostéoporose chez la femme à la ménopause, conduire à une crise thyréotoxique (intoxication aux hormones thyroïdiennes) qui peut entraîner des complications graves, comme l'insuffisance cardiaque ou un coma. D'autre part, l'hyperthyroidie peut accroître le risque de fausse couche, de mort foetale et de pré-éclampsie grave chez la femme enceinte.
Parmi les conséquences fréquentes de l'hyperthyroïdie citons également l'instabilité de l'humeur, la fatigue générale, l'insomnie, la survenue d'un amaigrissement et l'apparition de troubles digest

On connaît 4 types de cancer de la thyroïde : ce sont les cancers papillaire, folliculaire, anaplasique et médullaire. Ils sont associés aux traitements de radiation appliqués à la tête, au cou ou au thorax. Dans certains autres cas, une mutation génétique pourrait être associée au cancer de la glande thyroïde, de façon isolée ou en conjonction avec d'autres types de cancers (par ex. les néoplasies endocriniennes multiples, mutation génétique BRAF). Il arrive, plus rarement, que d'autres cancers métastasent dans la thyroïde (par ex. les lymphomes, le cancer du sein).

Symptômes et Complications
L'hypothyroïdisme résulte d'une diminution anormale des taux sanguins de T4 et de T3. Une insuffisance en thyroxine et en tri-iodothyronine entraîne un ralentissement du métabolisme.
Parmi les symptômes communément associés à cette infection, on retrouve :
Des cheveux secs et drus; Une chute des cheveux; Une confusion mentale ou des troubles de la mémoire (souvent confondus avec la démence quand les aînés sont touchés);


De la constipation; Des crampes musculaires; Un débit menstruel accru; Une dépression; De la faiblesse; De la fatigue ou de la lenteur; UN gain de poids. Une intolérance au froid; De l'irritabilité; Un ralentissement du rythme cardiaque; Une sécheresse et un écaillement de la peau.
Si l'hypothyroïdisme n'est pas traité, les symptômes progresseront. Dans de rares cas, une forme grave de l'hypothyroïdisme désigné myxœdème apparaît.

Ses symptômes se caractérisent par :
Une insuffisance cardiaque congestive, un trouble caractérisé par l'incapacité du cœur de pomper suffisamment de sang pour les besoins de l'organisme;

Le ralentissement des processus mentaux; Une température corporelle basse.
Le coma myxœdémateux se produit chez les personnes atteintes d'une hypothyroïdie grave qui ont été exposées à des stress physiques supplémentaires comme des infections, le froid, un traumatisme ou l'utilisation de sédatifs. Il se manifeste par une perte de connaissance, des convulsions et un ralentissement de la fréquence respiratoire.

L'hyperthyroïdie se traduit par la présence de taux élevés de T4 et T3 dans le sang. Ces hormones accélèrent le métabolisme. Parmi les symptômes qui peuvent le plus fréquemment en résulter, on retrouve :
Une accélération de la fréquence cardiaque accompagnée d'anomalies du rythme et de palpitations;
De l'agitation et de la nervosité;
De l'agitation, même si la personne est fatiguée ou affaiblie;
Un appétit accru accompagné d'une perte de poids;
Un arrêt du cycle menstruel;
Une élévation de la pression artérielle;
Une hausse de la température corporelle (une sensation de chaleur excessive);
Une peau moite et froide; Une perte osseuse (l'ostéoporose);
Des selles fréquentes, parfois accompagnées de diarrhée; Un sommeil intermittent; Une transpiration accrue; un tremblement des mains; Des yeux bouffis, un larmoiement, une sensibilité à la lumière, ou un regard fixe.
En plus des symptômes courants d'hyperthyroïdisme, la maladie de Basedow-Graves peut causer un gonflement du cou (un goitre) au niveau de la thyroïde hypertrophiée. 
Elle peut également amener les yeux à s'exorbiter, ce qui peut provoquer un dédoublement de la vision. Une élévation de la peau des tibias s'observe aussi parfois.
Si l'hyperthyroïdisme n'est pas traité adéquatement, il peut entraîner, entre autres, une complication désignée crise thyréotoxique (une hyperactivité extrême de la thyroïde) qui met la vie en danger.

Parmi les symptômes qui apparaissent, on observe notamment :
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   De l'agitation;
Un coma;
De la confusion;
Un état de choc;
De la faiblesse;
Une fièvre;
Des irrégularités du rythme cardiaque pouvant s'avérer fatales;
Une jaunisse liée à une augmentation du volume du foie;
Une perte musculaire;
Une pression artérielle élevée;
Des troubles de l'humeur.
La crise thyréotoxique, qui constitue une urgence médicale, peut aussi être déclenchée par un traumatisme, une infection, un diabète non équilibré, une grossesse ou le travail, ou une prise excessive de médicaments contre les troubles thyroïdiens.

Traitement et Prévention
Le traitement habituel de l'hypothyroïdisme est l'hormonothérapie de remplacement par l'hormone thyroïdienne. Ce traitement consiste à administrer par voie buccale une hormone thyroïdienne de synthèse afin de combler le déficit en hormone thyroïdienne. Le traitement est suivi toute la vie.
L'hormonothérapie de remplacement par l'hormone thyroïdienne n'entraîne aucun effet secondaire dans la plupart des cas. Cependant, l'ingestion d'une dose trop élevée d'hormone peut engendrer des symptômes tels que des tremblements, des palpitations et des troubles du sommeil. Des femmes enceintes, peuvent avoir besoin d'augmenter de 50 % la dose d'hormone de remplacement. Il faut en général attendre environ 4 à 6 semaines pour que les effets d'une première dose ou d'une modification de la dose se reflètent dans les analyses de laboratoire.
Les traitements de l'hyperthyroïdisme comprennent l'iode (y compris l'iode radioactif), les médicaments contre les troubles de la thyroïde et la chirurgie.

mardi 12 septembre 2017



INTOLÉRANCE AU GLUTEN

Le gluten est une protéine que l’on trouve dans certaines céréales comme le blé, le seigle, l’orge et l’avoine. L’intolérance au gluten ou maladie cœliaque provoque des troubles digestifs et des lésions à l’intestin grêle. Elle entraîne aussi une mauvaise assimilation du calcium, fer et vitamine B et donc de possibles carences. C’est une maladie assez courante qui toucherait plus de 150 000 Français.

Quels sont les symptômes de l’intolérance au gluten ?
Parfois l’intolérance au gluten n’induit pas de symptômes mais en général on peut observer :
- diarrhée
- ballonnements
- vomissement
- amaigrissement
- douleurs au ventre
- perte d’appétit
- fatigue
- pâleur
- aphtes dans la bouche
- douleurs aux articulations
- arrêt de la croissance chez l'enfant




Comment diagnostique-t-on l’intolérance au gluten ?
L’intolérance au gluten ne présentant parfois pas de symptôme, pour réaliser le diagnostic il faut pratiquer plusieurs examens médicaux.
Le médecin procède tout d’abord à un examen sanguin.
Il réalise ensuite une biopsie de l’intestin grêle à l’aide d’un petit tube muni d’une pince et introduit dans le corps par les voies naturelles (endoscopie) afin de repérer d’éventuelles lésions, signes d’une intolérance au gluten.

Quelles sont les personnes à risque ?
- Les jeunes enfants, les femmes de 40-50 ans et les hommes de 50-60 ans
- Les personnes dont un membre de leur famille souffre d’intolérance au gluten

Comment prévenir l’intolérance au gluten ?
Nourrir les bébés au sein et ne pas leur donner de céréales ou de produits en contenant avant 4 mois permettraient de réduire les risques qu’ils développent une intolérance au gluten.

Quels sont les traitements de l’intolérance au gluten ?
Non traitée l’intolérance en gluten peut entraîner des complications : syndrome de l’intestin irritable, cirrhose (La cirrhose est une maladie caractérisée par un remplacement progressif des tissus sains du foie par des nodules et du tissu fibreux (fibrose) qui altèrent peu à peu la fonction hépatique. C'est une maladie grave et évolutive) 

L’intolérance au gluten est permanente. Dès qu’elle est diagnostiquée, il convient de suivre un régime sans gluten. Une diététicienne peut vous aider à élaborer vos recettes sans gluten. Il faut éviter tous les produits qui contiennent des céréales de blé, seigle, orge, avoine, froment à savoir les pâtes, le pain, certains yaourts…. mais aussi se méfier des plats tout préparés ou de certains médicaments qui contiennent parfois du gluten comme additif.
En grandes surfaces et magasins spécialisées, de plus en plus de produits sont étiquetés sans gluten.

 Lydie Alexandre

mercredi 29 mars 2017

l'endométriose est caractérisée par une présence de fragments d'endomètre anormale. En général, quand l'ovule n'est pas fécondé, l'endomètre est éliminé pendant les règles et renouvelé par la suite, mais quand ce tissu poursuit son développement hors de l'utérus, il ne peut alors pas être évacué. Les localisations les plus fréquente de l'endométriose sont les ovaires avec la formation de kystes, les trompes, le péritoine, les zones situées entre la vessie, l'utérus et le vagin et celles situées entre le vagin et le rectum.

Il existe différents types d’endométriose :
Endométriose digestive
Endométriose pulmonaire
Endométriose vésicale
Endométriose profonde

Causes
L'endométriose se caractérise par la présence anormale de fragments d'endomètre, à l'extérieur de l'utérus. L'endomètre correspond au tissu qui tapisse la cavité utérine. Lorsque ce tissu se développe à l'extérieur de l'utérus, il ne peut pas être évacué et provoque alors les manifestations de la maladie.


Facteurs de risque 

De nombreux facteurs de risque peuvent favoriser l'apparition d'une endométriose. L'endométriose est une pathologie touchant les femmes en âge de procréer. Les femmes les plus concernées sont celles âgées de 30 à 50 ans. Les adolescentes peuvent également être concernées par une endométriose. Des femmes peuvent présenter beaucoup plus rarement une endométriose après la ménopause.

Une prédisposition familiale au premier degré peut représenter un facteur de risque. La présence de douleurs pelviennes chez une femme dont la mère présente une endométriose doit alerter.

L'exposition in utero au distilbène représente un autre facteur de risque. Les règles précoces, abondantes, douloureuses, ainsi que des cycles courts peuvent représenter des facteurs de risque. L'association hypofertilité endométriose est fréquente. Le tabagisme représente un autre facteur de risque de l'endométriose.
Les antécédents gynécologiques tels que malformations obstructives congénitales, curetages utérins, électrocoagulation du col ou recours à un stérilet peuvent représenter un facteur de risque.


Symptômes
Elle se caractérise par la présence de segments d'endomètre (ou muqueuse utérine) qui viennent se greffer en dehors de l'utérus, sur des organes génitaux comme le corps de l'utérus ou les ovaires, mais également non génitaux comme le péritoine, membrane tapissant la paroi abdominale ou le rectum. Affection dont l'origine n'est à l'heure actuelle inexpliquée, elle touche surtout les femmes jeunes jusqu'à 35 ans. L'endomètre étant sous influence des hormones du cycle sexuel, l'endométriose sera également soumis à ces changements, ce qui explique une partie des symptômes. Les symptômes d'une endométriose varient en intensité d'une femme à l'autre. Le délai entre le début des manifestations de l'endométriose et son diagnostic est de plusieurs années.

Parmi les signes cliniques de l'endométriose, les douleurs abdominales basses et des saignements d'origine génitaux sont fréquents. L'infertilité est une complication fréquente et des douleurs lors des rapports sexuels sont souvent rapportées. Dans le cas de l'endométriose légère, les fragments se fixent sur l'utérus, les ovaires, les trompes de Fallope. Dans une forme plus sévère, des kystes (endométriomes) se forment dans la cavité utérine ou sur l'ovaire et des adhérences accolent les organes. La maladie disparaît de façon spontanée après la ménopause.

Certaines femmes ne présentent aucune manifestation et l'endométriose est découverte fortuitement au cours d'un bilan d'infertilité. Aucune des manifestations douloureuse n'est spécifique à l'endométriose. Les douleurs pelviennes chronique sont localisées au niveau du bas ventre et peuvent toucher également la jambe ou le bas du dos. La présence de douleurs pelviennes sévères et persistante depuis plusieurs semaines ou mois peut évoquer la présence d'une endométriose. Une perte de connaissance peut être constatée en cas de forte douleur.
Une endométriose provoque des douleurs importantes pendant les règles qui peuvent être hémorragiques. La présence de douleurs précédant les règles s'observe également (dysménorrhée). Ces manifestations correspondent à la dysménorrhée.
La présence de rapports sexuels douloureux (dyspareunie) est une autre caractéristique, non spécifique, de l'endométriose.
Les troubles digestifs et urinaires associés à l'endométriose sont notamment une diarrhée ou une constipation, des douleurs lors de la défécation, des rectorragies, des douleurs ou brûlures lors de la miction, des difficultés à vider la vessie ou encore une hématurie.

Des épisodes de fatigue chronique est une manifestation fréquente de l'endométriose. Cette fatigue peut être aggravée par les traitements.
L'endométriose peut provoquer une infertilité. La présence de pertes brunâtres à la fin de règles ou après un rapport sexuel, la survenue de nausées, de vomissements, de vertiges et parfois de douleurs pulmonaire ou thoraciques survenant au cours des règles et situées droite ou d'une toux peuvent s'observer également.
Diagnostic
Le diagnostic de l'endométriose repose sur un examen gynécologique approfondi ; une échographie dont le but est de déceler les endométriomes, parfois, une IRM (imagerie par résonance magnétique), une laparoscopie ou coelioscopie qui consiste à examiner la cavité abdominale à l'aide d'un endoscope. La laparoscopie ou la coelioscopie présentent deux avantages considérables : l'identification formelle de l'endométriose et la possibilité d'éliminer les foyers d'endométriose au cours de l'exploration.
Traitement
Le traitement de l’endométriose est indiqué aux femmes sans enfant ou ayant des problèmes de fertilité, et en cas de douleurs importantes. L’abstention de traitement est préconisée chez les jeunes femmes (moins de 35 ans), chez qui l’endométriose est minime et sans effet sur les trompes ni les ovaires. 

Même si aucun traitement n’est prescrit, un suivi médical régulier reste nécessaire. Le traitement de l'endométriose a pour principal but de diminuer ce tissu indésirable. Compte tenu de l'influence hormonale, des médicaments ayant des effets contraires à la prolifération de ces tissus sont prescrits. La cœlioscopie ou laparoscopie qui fait le diagnostic a également comme intérêt de permettre une intervention en enlevant un éventuel endométriome ou les adhérences entre organes.

Complications
Le risque de fertilité est une des complications majeures de la maladie : en effet l'endométriose peut perturber la fertilité de la femme atteinte car les tissus présents en excédent dans la maladie empêchent entre autre le bon fonctionnement des ovaires. Un pourcentage non négligeable de femmes éprouvant des difficultés à mener une grossesse est atteinte d'une endométriose.

Les douleurs provoquées par l'endométriose peuvent empêcher ou diminuer les relations sexuelles. D'autre part, le tissu utérin déplacé peut perturber la nidation de l'ovule fécondé ou former des empêcher la fécondation de se faire en raison de la présence d'un kyste. La présence d'adhérences peut empêcher la libération de l'ovule ou en entraver son passage vers l'utérus. 

Le diagnostic de l'endométriose s'effectue très fréquemment lors d'un bilan de fertilité.
Les atteintes urinaires peuvent entraîner la présence de sang
dans les urines ou des épisodes de colique néphrétique pouvant représenter une urgence.

Les atteintes rectales ou intestinales peuvent provoquer des rectorragies, des épisodes de constipations rebelles. Des épisodes d’occlusions intestinales et de péritonite peuvent survenir dans de rares cas.

Une rupture d'un kyste peut être à l'origine de violentes douleurs peut nécessiter un avis médical en urgence.

mercredi 8 mars 2017

L’infection à Chlamydia est l’infection transmissible sexuellement (ITS) d’origine bactérienne qui est signalée le plus souvent en Amérique du Nord. Elle touche à la fois les hommes et les femmes, bien que les femmes la signalent plus souvent que les hommes.

Cette infection est nommée d'après la bactérie pathogène Chlamydia trachomatis. La plupart des femmes et de nombreux hommes infectés par cette bactérie n'affichent aucun symptôme et ignorent donc qu'ils ont la chlamydia.

La chlamydia est facile à traiter, mais peut parfois entraîner des complications graves si elle n'est pas décelée assez précocement. Ainsi, l'on estime que 40 % des femmes non traitées développeront une maladie inflammatoire pelvienne (MIP) qui peut être très douloureuse. Omettre de traiter l'infection à chlamydia fait augmenter le risque d'infertilité, d'accouchement prématuré et d'une grossesse ectopique.

Causes
La chlamydia est très contagieuse et se transmet lors des rapports sexuels. Elle peut être transmise par le biais de relations vaginales, anales ou orales.
Le nouveau-né peut être infecté si la mère a la chlamydia. Près des deux tiers des enfants nés par accouchement vaginal (et non par césarienne) d'une mère infectée contractent la chlamydia pendant l'accouchement. Chez les nouveau-nés, les infections à chlamydia prennent la forme de troubles oculaires ou respiratoires au lieu des infections génitales typiquement constatées chez les adultes.

Symptômes et Complications

Les personnes atteintes de chlamydia n'ont pas toujours des symptômes : environ 80 % des femmes et 50 % des hommes ne présentent aucun signe d'infection. Si des symptômes apparaissent, ils se manifesteront une à trois semaines après l'exposition à l'agent infectieux.
Chez l'homme, la chlamydia débute généralement dans l'urètre. Les symptômes sont souvent intermittents ou peuvent n'être constatés qu'à l'occasion de la première urine de la journée. Parmi ceux-ci on retrouve :

une douleur dans le scrotum;
des écoulements provenant du pénis, généralement blanchâtres ou jaunâtres.
une inflammation de l’épididyme ‒ un petit conduit enroulé sur la partie arrière des testicules et servant à emmagasiner et à transporter le sperme ‒ appelée épididymite;
la prostatite, une inflammation de la prostate
une rougeur, un gonflement, une sensation de brûlure et des démangeaisons autour de l'ouverture du pénis;
une sensation douloureuse de brûlure au moment d'uriner;
la stérilité, si l'infection passe de l'urètre aux testicules;
le syndrome de Reiter, un trouble qui ressemble à l'arthrite et qui peut endommager les articulations et les yeux.

La chlamydia peut provoquer plusieurs complications, tant chez l'homme que la femme, notamment :

la conjonctivite;
la lymphogranulomatose génitale qui provoque des ulcères génitaux et une enflure des ganglions;
la pharyngite (un mal de gorge);
le syndrome de Reiter, un type d’arthrite réactionnelle.
Chez la femme, la chlamydia débute généralement dans le col de l'utérus. Bien que les symptômes soient rares chez la femme, ils comprennent :
des écoulements vaginaux jaunâtres pouvant avoir mauvaise odeur;
une sensation douloureuse de brûlure au moment d'uriner;
des saignements entre les menstruations et après les rapports sexuels;
des douleurs pendant les rapports sexuels;
une douleur abdominale basse.

La femme peut aussi souffrir de diverses complications sérieuses à la suite d'une infection par la chlamydia. Si l'affection n'est pas traitée, elle peut provoquer :

une inflammation du foie qui provoque une douleur au côté droit;
une salpingite aiguë : une affection grave qui peut endommager de façon permanente les trompes de Fallope, l'utérus et les ovaires (ce qui peut provoquer l'infertilité et des douleurs chroniques);

le syndrome de Reiter, un type d’arthrite réactionnelle.
Tant chez l'homme que chez la femme, la chlamydia peut infecter le rectum et provoquer les symptômes suivants :

des démangeaisons et hémorragies rectales;
une douleur au moment de déféquer;
des écoulements semblables à du mucus.

Si les yeux sont infectés par la chlamydia (conjonctivite), les symptômes sont les suivants :

une rougeur, des démangeaisons et un écoulement des yeux;
une enflure des paupières.
Des infections oculaires surviennent chez environ 20 à 50 % des bébés nés de mères infectées et l'infection se produit généralement dans les deux semaines suivant l'accouchement. 

Si l'infection n'est pas traitée à temps, elle peut entraîner une cicatrisation de la cornée et des troubles permanents de la vue. Environ 5 à 30 % des bébés nés de mères infectées contracteront une pneumonie, généralement de 2 à 12 semaines après l'accouchement. Les symptômes provoqués par la pneumonie à chlamydia peuvent être légers ou plus sérieux comme certains troubles respiratoires, une toux persistante, par exemple.

Diagnostic
Le médecin peut se servir d'un coton-tige afin de prélever des échantillons bactériens dans le col de l'utérus, le rectum ou l'urètre. Il peut également prélever un échantillon de la première urine du matin. Ces échantillons peuvent être transmis à un laboratoire afin d'établir la présence d'une chlamydia.

Comme l'infection peut être asymptomatique, les partenaires sexuels peuvent également être infectés et doivent également consulter le médecin pour être testés.

Traitement et Prévention

La chlamydia peut être guérie facilement et rapidement, souvent avec un seul comprimé. Bien qu'elle soit facile à traiter, d'année en année des milliers de personnes souffrent de complications graves, comme l'infertilité et des douleurs chroniques, parce qu'elles n'affichaient aucun symptôme ou qu'elles n'ont pas su les reconnaître. N'attendez pas l'apparition d'un ou plusieurs symptômes. 
Faites-vous examiner régulièrement. Le risque d'infection par la chlamydia augmente avec le nombre de partenaires sexuels.

Comme l'infection par chlamydia peut survenir sans aucun symptôme, il est possible de la transmettre à son insu à d'autres personnes ou d'être contaminé par une personne qui ignore en être atteinte. Les femmes sont plus susceptibles d'ignorer qu'elles en sont atteintes. 

L'utilisation de condoms contribue à réduire les risques de transmission. Un condom doit être utilisé du début à la fin des rapports sexuels.
Chez les hommes, les femmes et les bébés, la chlamydia se traite à l'aide de divers antibiotiques. Le traitement choisi dépend du patient et de la gravité de l'infection.

Même si les symptômes ne sont pas évidents ou disparaissent rapidement, il importe de prendre tous les antibiotiques prescrits pendant toute la durée recommandée. 
Si les symptômes ne disparaissent pas une ou deux semaines après la fin du traitement, consultez à nouveau le médecin. 

Même si vous vous sentez bien, il se peut que, dans les trois à quatre semaines suivant la fin du traitement, le médecin désire vous réexaminer afin de s'assurer que l'infection a disparu.


Évitez les relations sexuelles durant le traitement et au moins une semaine après qu'il soit terminé.

samedi 4 février 2017

Bien Etre: Antiseptique,anti-inflammatoire, calmant... Derriè...

Bien Etre: Antiseptique,anti-inflammatoire, calmant... Derriè...: Antiseptique, anti-inflammatoire, calmant... Derrière son odeur et aspect particulier, le clou de girofle permet de soulager de nombreux ma...
Antiseptique, anti-inflammatoire, calmant... Derrière son odeur et aspect particulier, le clou de girofle permet de soulager de nombreux maux naturellement.


Son odeur nous est familière car on la sent régulièrement chez le dentiste (qui l’utilise pour sa composition en eugénol, un anti-bactérien). Mais il possède de nombreux bienfaits pour la santé que l’on ne soupçonnait même pas

C’est un anti-inflammatoire et antiseptique puissant
Il est un très bon anesthésiant et permet de désinfecter les plaies par son pouvoir antiseptique ! De plus, il est efficace contre les spasmes digestifs et les problèmes de foie.

Il soulage les douleurs dentaires

Le clou de girofle est probablement le remède le plus utilisé contre les rages de dents. Il a aussi des propriétés soignantes pour les aphtes et autres herpès buccaux. Son effet anesthésiant permet de calmer la douleur rapidement… Pratique !
Comment l’utiliser ? Pour obtenir rapidement l’effet du clou de girofle, disposez le sur la dent douloureuse en serrant la mâchoire pour le fixer. Son effet anesthésiant agit immédiatement.
Autre méthode : mettez 2 à 3 gouttes d’huiles essentielles de giroflier sur un coton tige et appliquez le sur la zone concernée (sans avaler !)

Il agit contre les infections pulmonaires
Rhumatismes, problèmes pulmonaires… cette plante peut aussi soulager vos infections respiratoires en tout genre. Elle peut se consommer pure, en infusion ou en huile essentielle. 
Néanmoins, consultez votre médecin avant de commencer un traitement à base de clou de girofle si vous avez des infections chroniques ou sérieuses.

Il prévient les infections urinaires
Il ne s'agit pas de soin ici mais bien de prévention : si vous avez êtes fragile et avez tendances à avoir des infections urinaires, prendre de temps en temps du clou de girofle peut prévenir leur arrivée. Il est conseillé d’en prendre sous forme d’infusion : 
mélangez un demi-clou de girofle avec un c. à café de lavande et de camomille. Vous pouvez aussi en prendre sous forme d’huile essentielle (HE) : une goutte de girofle, une goutte d’HE de cyprès et une de lavande. Appliquez ce mélange en massage sur le ventre.

Et il est aphrodisiaque !
Au même titre que le gingembre ou le chocolat, il permet de stimuler la libido et facilite l’érection chez l’homme. Que demander de plus ? Adopter le clou de girofle pour soigner vos maux au quotidien!

Précaution d’utilisation
Pure, l’huile essentielle du clou de girofle (HE) est irritante, il convient donc de l’utiliser avec précaution en la diluant dans une huile végétale. Il est aussi contre-indiqué chez les femmes enceintes et les jeunes enfants.


dimanche 29 janvier 2017

La tension artérielle 

Correspond à la force avec laquelle le sang se déplace dans notre corps. Lorsque qu'elle est trop élevée, la santé de notre cœur peut être en danger, motif pour lequel il est nécessaire de réaliser certains changements dans notre alimentation et style de vie afin de garantir notre bien-être. 

Mais si la tension est très basse, notre santé court également un risque ; il nous faut donc chercher la façon de réguler son niveau de façon efficace. Dans les deux cas, il est important de savoir clairement.

Aliments qui augmentent la tension artérielle : le sel
Une alimentation trop riche en sel est l'un des principaux responsables de la tension artérielle élevée, raison pour laquelle si vous souffrez d'hypertension, vous devrez contrôler au maximum son ingestion en le remplaçant dans vos habitudes alimentaires. 

En revanche, si votre tension est basse, vous devez en consommer davantage, mais toujours de façon modérée.
Les aliments tels que les conserves au vinaigre ou les produits déshydratés contiennent également une quantité importante de sel, tenez-en compte.

Aliments qui augmentent la tension artérielle : la charcuterie

La charcuterie, en particulier la charcuterie grasse comme le chorizo, la saucisse ou le jambon, possède également une teneur élevée en sel, raison pour laquelle elle influence de façon importante le niveau de tension artérielle.
Si vous avez la tension haute, vous devez réduire leur consommation au maximum et opter pour des produits contenant toujours peu de sel, alors que si vous souffrez d'hypotension, vous pouvez consommer des alternatives plus légères comme la dinde ou le poulet, en contrôlant également la consommation de charcuterie car n’oublie pas qu'elle possède une quantité importante de sel.

Aliments qui augmentent la tension artérielle : boissons contenant de la caféine

Les boissons riches en caféine comme le café, le thé ou les sodas augmentent le rythme cardiaque, ce qui affecte la tension artérielle. Leur consommation doit être modérée pour les patients ayant des problèmes de tension élevée. Pour ceux qui souffrent de l'affection inverse, boire deux tasses de café par jour ou trois tasses de thé vert ou noir peut s'avérer bénéfique.

Aliments qui augmentent la tension artérielle : les viandes grasses

Les viandes avec un contenu élevé en graisse (plus de 10 %) favorisent également la hausse de la tension artérielle. Malgré cela, même si vous avez la tension basse, il n'est pas recommandé de consommer ce type d'aliments de façon excessive, sinon vous pourriez risquer de souffrir d'autres problèmes de santé comme le cholestérol et les triglycérides élevés.

Aliments qui augmentent la tension artérielle : le chocolat

De même que les boissons avec de la caféine, le chocolat accélère le rythme cardiaque en raison de son contenu de théobromine, motif pour lequel il doit être évité au maximum par les patients hypertendus et être ajouté à l'alimentation des hypotendus ; ceux-ci devant consommer de préférence le chocolat contenant au moins 70 % de cacao, car il possède une faible quantité de graisse et apporte de nombreux bienfaits au corps.

Aliments qui augmentent la tension artérielle : l'alcool

Un verre de vin par jour est bénéfique pour les patients dont la tension est basse ; en revanche, dans le cas des hypertendus, les boissons alcooliques doivent être réduites au maximum, car elles augmentent la pression du sang de façon significative.

Comment faire remonter la tension Artérielle
Se lever lentement. Avant de se lever du lit, s’étirer puis s’asseoir 1 minute sur le bord du lit. 

Éviter aussi de se lever rapidement d’une chaise ou d’un fauteuil. 
Boire de l’eau et d’autres boissons régulièrement. Par temps chaud, chez les personnes qui prennent des diurétiques et limitent leur apport en sel, l’apport d’eau et de sel peut prévenir l’hypotension.

Éviter la consommation d'alcool. Même consommée avec modération, elle peut contribuer à l’hypotension. 
Eviter de consommer du cannabis (marijuana). 
Bouger les orteils et contracter à quelques reprises les muscles du mollet lorsqu'on doit rester en position debout immobile durant un certain temps.
Éviter les environnements chauds.

La chaleur dilate les vaisseaux sanguins et accentue la sudation, ce qui peut entraîner une légère baisse de pression artérielle. 
Manger de la nourriture légèrement plus salée. 

Cela peut aider les personnes qui, habituellement, évitent la salière, mais il ne s'agit pas d’une recommandation générale. 
Le sel cause la rétention de l'eau.

Consulter un nutritionniste avant d'augmenter sa consommation de sel. 
Laisser les jambes décroisées. En position assise, le fait de se croiser les jambes crée une pression sur les veines et contraint le sang à rester dans le bas du corps. 

Si nécessaire, élever la tête du lit de 15 à 20 degrés et porter des bas de contention. 
Éviter les repas trop copieux : privilégier les repas plus petits et fréquents, pas trop riches en sucre. Boire un café ou un thé à la fin d’un repas atténue l’hypotension postprandiale.