Le brocoli renferme
beaucoup de vitamine C. Il vaut mieux le consommer cru ou légèrement cuit.
Les bienfaits du brocoli
Le brocoli, consommé au
moins quelques fois par semaine pourrait notamment être associé à un risque
plus faible de cancer colorectal, de l’estomac, du poumon, de la prostate et
même de cancer du sein chez la femme pré ménopausée.
Une récente étude a
observé que la consommation régulière de brocoli peut augmenter les chances de
survie à un cancer de la vessie.
Chez les femmes
ménopausées, la consommation de brocoli serait associée à un risque plus faible
de décès causé par une maladie cardiovasculaire.
Il a été démontré que la
consommation de 5 portions ou plus de brocoli par semaine (une portion = 125 ml
de brocoli cuit ou 250 ml de brocoli cru) chez la femme diminuait
significativement les risques de mortalité causée par une maladie
cardiovasculaire comparativement à un faible apport en brocoli (75 ml de
brocoli cuit ou 125 ml de brocoli cru par semaine).
De plus, une réduction de
la mortalité due aux maladies cardiovasculaires a été observée chez des femmes
ayant des apports élevés en kaempférol, un flavonoïde retrouvé principalement
dans le brocoli et le thé.
Santé de l’oeil
Plusieurs études
indiquent qu’un apport régulier en lutéine et en zéaxanthine, est associé à un
risque plus faible de dégénérescence maculaire et de cataracte, deux maladies
de l’oeil1 Ces deux caroténoïdes abondants dans le brocoli, s’accumuleraient
dans la macula et la rétine de l’œil le protégeant ainsi d’un stress oxydatif
qui pourrait lui causer des dommages.
Une étude menée chez des
femmes âgées a conclu que la consommation de crucifères ralentirait le déclin
cognitif.
Il serait donc préférable
de consommer ce légume légèrement cuit dans une petite quantité d’eau ou sauté
à la poêle. Cependant, la consommation de brocoli cru résulte en une absorption
plus rapide du sulforaphane et en une augmentation de sa biodisponibilité en
comparaison du brocoli cuit.
De plus, il a été observé
que le sulforaphane avait la capacité de réduire la colonisation et de détruire
le H. Pylori chez l’animal, mais aussi chez l’humain. Le H. Pylori est une
bactérie pouvant infecter l’estomac et être la cause d’ulcère et de cancer chez
l’humain. Certains résultats démontrent aussi un effet bénéfique de
l’indole--carbinol contre le cancer de l’utérus ou de la vessie. D’autres
recherches sont cependant nécessaires avant de confirmer ces résultats chez
l’humain.
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