samedi 15 octobre 2016

Le brocoli renferme beaucoup de vitamine C. Il vaut mieux le consommer cru ou légèrement cuit.

Les bienfaits du brocoli


Le brocoli, consommé au moins quelques fois par semaine pourrait notamment être associé à un risque plus faible de cancer colorectal, de l’estomac, du poumon, de la prostate et même de cancer du sein chez la femme pré ménopausée.
Une récente étude a observé que la consommation régulière de brocoli peut augmenter les chances de survie à un cancer de la vessie.

Chez les femmes ménopausées, la consommation de brocoli serait associée à un risque plus faible de décès causé par une maladie cardiovasculaire.
Il a été démontré que la consommation de 5 portions ou plus de brocoli par semaine (une portion = 125 ml de brocoli cuit ou 250 ml de brocoli cru) chez la femme diminuait significativement les risques de mortalité causée par une maladie cardiovasculaire comparativement à un faible apport en brocoli (75 ml de brocoli cuit ou 125 ml de brocoli cru par semaine).

De plus, une réduction de la mortalité due aux maladies cardiovasculaires a été observée chez des femmes ayant des apports élevés en kaempférol, un flavonoïde retrouvé principalement dans le brocoli et le thé.

Santé de l’oeil

Plusieurs études indiquent qu’un apport régulier en lutéine et en zéaxanthine, est associé à un risque plus faible de dégénérescence maculaire et de cataracte, deux maladies de l’oeil1 Ces deux caroténoïdes abondants dans le brocoli, s’accumuleraient dans la macula et la rétine de l’œil le protégeant ainsi d’un stress oxydatif qui pourrait lui causer des dommages.

Une étude menée chez des femmes âgées a conclu que la consommation de crucifères ralentirait le déclin cognitif.
Il serait donc préférable de consommer ce légume légèrement cuit dans une petite quantité d’eau ou sauté à la poêle. Cependant, la consommation de brocoli cru résulte en une absorption plus rapide du sulforaphane et en une augmentation de sa biodisponibilité en comparaison du brocoli cuit.


De plus, il a été observé que le sulforaphane avait la capacité de réduire la colonisation et de détruire le H. Pylori chez l’animal, mais aussi chez l’humain. Le H. Pylori est une bactérie pouvant infecter l’estomac et être la cause d’ulcère et de cancer chez l’humain. Certains résultats démontrent aussi un effet bénéfique de l’indole--carbinol contre le cancer de l’utérus ou de la vessie. D’autres recherches sont cependant nécessaires avant de confirmer ces résultats chez l’humain.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire